Le travail n'est pas santé. Ce vieux poncif dont le seul mérite est d'avoir été tellement ressassé fait encore malheur en particulier dans les classes ouvrières paradoxalement les plus éreintantes. Dépendre de son travail pour assouvir ses besoins quotidiens (socio-affectif, financiers, éducationnels, ect) est surtout une forme de dépendance majeure, d'où ce proverbe prend son essence pour devenir "forcément logique", puisque tout être a fondamentalement besoin d'assouvir ses besoins les plus rudimentaires. Amalgame associatif donc.
Ca me fait penser aux vacanciers de Rimini & co qui parviennent à combler leurs besoins de vacances sur une surface de 1km² (bouffe, hotel, bronzette, fitness, piscine, contact, sex, ...) et à se convaincre que c'est cela leur vision du luxe. Tu t'es peut-être convaincue que c'était cela ta vision du travail, dépendante de lui pour tes besoins vitaux.
Comme disait un certain penseur au penchant cynique: <Vous êtes libre de travailler>. Très proche du "le travail rend libre" du 3ièm Reich Hitlérien. Encore faut-il se mettre d'accord sur la notion de "travail", et la définition physique du terme peut servir de premier jet
Mais si nous commencions par compléter la célèbre rengaine dont il est question depuis le début: "Le travail, c'est la santé; ne rien faire, la conserver."
A méditer encore plus longtemps du coup Rose
